La NBA à la poursuite de la Génération Z par Dimitri Kucharczyk dans Basket USA
« Pour prendre un parallèle, aujourd’hui, on n’écrit pas une fiction, avec les mêmes séquences et le même rythme qu’il y a vingt ou trente ans », compare Arnaud Simon, CEO In&Out Stories. « Toutes les trois à quatre minutes, il y a ce que les Américains appellent les « hooks » (des stratégies pour raccrocher le spectateur). Je ne juge pas si c’est mieux, c’est juste une réalité. La façon dont on filme et dont on rythme les fictions n’est plus la même aujourd’hui. On est habitué à des séquences très courtes, il faut que ça aille vite, qu’il y ait de l’imprévisibilité, de l’intensité, des surprises. Le sport ne peut pas considérer qu’il est en dehors de ces mouvements et de ces tendances. Beaucoup de sports sont pourtant restés sur des règles et des formats qui ont très peu bougé depuis vingt ou trente ans. On assiste donc à un décrochage, notamment des jeunes générations, parce que le mode de narration n’est plus adapté, et si en plus de ça le mode de distribution reste très TV, il y a un risque de double décrochage. »
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