Un contexte concurrentiel que le sport n'a jamais connu : « Netflix, Twitch (jeux vidéo), les réseaux sociaux, tout cela fait que, mécaniquement, on a moins de temps pour consommer du sport à la télévision. Le modèle du sport-business, très largement fondé sur le câble, est en souffrance » La porte d'entrée d'un abonnement foot doit être le club : « Si vous demandez au fan de football, il va vous dire "Je supporte le PSG, je veux un pass pour les matchs du PSG". Il veut quelque chose d'affinitaire. Or on veut lui vendre (aussi) le Guingamp-Toulouse, qu'il ne va pas consommer en direct », relève Arnaud Simon, pour qui diffuseurs comme ayants droit n'ont pas bien cerné le « risque » qui les guette. Les absents ont toujours tort : « Si vous ne prenez pas le virage (de l'interaction avec le fan) au bon moment, vous perdez du terrain et d'autres l'occupent. Et quand vous n'êtes plus présents, on peut apprendre à vivre sans vous. » Une nécessité de visibilité à plus long terme ? : « Quel acteur voudra acheter un droit qu'il peut perdre trois ans plus tard ?... S'inscrire dans la durée peut avoir beaucoup de vertus dans cette période de bouleversements »